association

voila je voudrais vous présenter un rapport perturbant d'une association pour la quel j'ai énormément de respect.
l'association s'appel kokopelli pour ceux qui ne connaissent pas c'est une association de lutte pour la préservation et distribution de semence oublier ou en voie de disparition.
tout ceci dans le but de pouvoir transmettre a nos enfants des semences fertile et non stérile comme la plus part des semences vendu sous le pseudo "hybrid f1" qui faut savoir son génétiquement modifier pour devenir stérile ou soufrant de dégénérescence. c-a-d une graines non récoltable...
et limite complétement la biodiversité
enfin voila le rapport que j'ai reçu aujourd'hui

La loi scélérate du 8 décembre 2011 va-t-elle bientôt sévir ?

La loi du 8 décembre 2011 relative au « Certificat d’Obtention Végétale » (COV), proposée par un sénateur UMP, soutenue par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et votée par la majorité UMP, a gravé dans le marbre l’interdiction de semer le grain récolté et l’obligation, dans cette hypothèse, de payer des royalties aux semenciers-sélectionneurs dès l’usage en deuxième génération des semences vendues sur le marché.

Bien que François Hollande, alors candidat à la présidentielle, se soit engagé1 à retirer ce texte, ses décrets d’application sont en cours de préparation.

Pour comprendre les enjeux de cette loi, il faut en connaître le contexte technique : là où les méthodes de sélection agronomique n’ont pas réussi à rendre le grain stérile ou dégénérescent en deuxième génération (hybrides F1), les semenciers cherchent, par des méthodes juridiques cette fois, à recréer le marché captif extrêmement lucratif que les hybrides F1 leur ont permis de s’aménager.

C’est ainsi qu’ils sont parvenus à interdire la reproduction de leurs semences par le biais des droits de propriété intellectuelle applicables aux variétés végétales (le COV), et à faire qualifier la semence récoltée de contrefaçon, sur le plan international d’abord (Convention UPOV dans sa version de 1991), puis au niveau européen (Règlement 2100/94) et plus récemment sur la scène nationale.

Cela signifie donc qu’au delà d’un seul usage, la semence vendue ne peut plus être utilisée, même à des fins personnelles, sur l’exploitation.

C’est un peu comme s’il n’était pas possible d’écouter un CD plusieurs fois ou qu’un logiciel informatique devait s’autodétruire passé un certain délai, pour obliger les consommateurs à racheter ces produits régulièrement. Ici les semenciers ont tiré parti du caractère auto-reproductible des semences pour prétendre que, au delà de la première génération et alors même qu’il s’agit du même matériel génétique, le droit d’usage du produit était expiré.

C’est ainsi que la règlementation a mis en place, rappelons-le, une grotesque « Contribution VOLONTAIRE OBLIGATOIRE », faite, comme la dîme naguère, d’une fraction de la récolte obtenue, pour qui dans les campagnes oserait semer le grain récolté. Cela afin de « financer les activités de recherche » des semenciers-sélectionneurs…

Mais par qui les agriculteurs se sont-ils laissés hypnotiser pour accepter une sémantique aussi arrogante ?

Et comment les semenciers, menés par le Groupement National Interprofessionnel des Semences (GNIS), ont-ils réussi à imposer dans les esprits de nos députés l’idée que la survie de la sélection variétale impliquait d’interdire aux agriculteurs de semer une partie de sa récolte ?

L’exposé des motifs de la proposition de loi, de même que les rapports réalisés par les parlementaires POINTEREAU et LAZARO fournissent une réponse.

Ainsi parlait donc Thierry LAZARO le 9 novembre 2011 devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale :

« le COV est un outil indispensable pour notre recherche. (…) je l’ai dit dans mon propos liminaire, sur les 74 entreprises françaises concernées, 70 % sont des PME familiales. Si l’on compte quelques coopératives importantes, elles n’ont rien à voir avec des groupes comme Monsanto. (…) notre secteur semencier n’a pas la puissance des multinationales. La vraie question consiste donc à savoir si nous disposons ou non des moyens de financer la recherche. »

La proposition de loi commence également ainsi :

« Le secteur semences français occupe une place prépondérante en Europe (1er pays producteur) et dans le monde (2ème exportateur mondial), notamment grâce à ses 73 entreprises de sélection de semences, dont une majorité de coopératives et de PME familiales. »

=> Il s’agit ici ni plus ni moins du baratin du GNIS sur le secteur semencier français.

En effet, le groupement aime à entretenir les images d’Epinal d’une France agricole encore dominée par une majorité de petites entreprises familiales ou artisanales, et où les plus gros acteurs sont régulièrement présentés comme des « coopératives », attachées à un terroir régional et au monde paysan.

Cette présentation des choses a l’avantage de masquer la toute-puissance des entreprises de sélection, les phénomènes de concentration, la présence étrangère et force ainsi l’apitoiement de nos décideurs publics.

Mais la réalité est toute autre.

En effet, le GNIS confond systématiquement, pour les besoins de la démonstration, entreprises de sélection et entreprises de production de semences, de même que leurs chiffres d’affaires respectifs.

Or, en France, la sélection et la production de semences sont deux activités distinctes, aux enjeux très inégaux. Les activités de sélection représentent 71 entreprises, qui se dédient à l’obtention de « variétés » nouvelles et à l’enregistrement au Catalogue de ces obtentions. L’activité de production, quant à elle, représente 225 entreprises, qui ne font que multiplier les semences par des contrats signés avec environ 18.000 agriculteurs multiplicateurs, puis les conditionnent pour la vente. Ce dernier secteur n’est pas particulièrement intéressé à l’application stricte des droits de propriété intellectuelle.

Les semences de grandes cultures et fourragères

Or, un « Palmarès des firmes de semences grandes cultures et fourragères » (les plus concernées par la pratique des semences fermières), publié récemment par la presse agricole, fait apparaître, après quelques regroupements d’entreprises appartenant aux mêmes groupes :
un marché partagé entre seulement 35 entreprises, dont les dix plus grosses réalisent près de 74% du chiffre d’affaire global de tout le secteur.

De plus, le reste des entreprises présentes sur ce marché, si, compte tenu de leur chiffre d’affaires individuel, peuvent être apparemment rattachées aux groupes des PME ou des TPE, un examen plus détaillé montre qu’elles sont pratiquement toutes des filiales de gigantesques groupes de l’agroalimentaire, ayant des implantations multinationales (Groupes Euralis, Florimond Desprez, Maïsadour, Saaten Union, Terrena, Barenbrug, Acolyance, Scael, Unéal, De Sangosse, etc.).

C’est ainsi que, dans le palmarès précité, 12 entreprises seulement apparaissent comme des entreprises indépendantes.

Enfin, au TOP 10 des plus grosses entreprises, 4 sont des multinationales étrangères (Pioneer, Monsanto, Syngenta, KWS)

Les semences potagères

Quant au secteur des semences potagères, et au phénomène de concentration qui n’a pas manqué de s’y produire, les chiffres ne sont pas disponibles. Le GNIS ne publie que des chiffres généraux, qui, ici encore, cumulent les activités de sélection et de production.

Cependant, un examen détaillé du Catalogue officiel français, pour quelques espèces, permet de se faire une idée :
Sur 15 espèces2 potagères examinées, le géant Limagrain détient 61,16% des variétés F1 et 5 multinationales, en général, contrôlent 90% des variétés F1.

Ces multinationales sont essentiellement les suivantes : Limagrain, Monsanto, Syngenta, Bayer, Sakata. Une seule est française, les 4 autres sont étrangères.

Pour quelques espèces, parmi les 5 premiers groupes peuvent également se trouver les entreprises : Gautier, Rijk Zwaan, Hollar Seeds. Une seule est française, les 2 autres sont étrangères.

=> On est donc loin des 70 % de PME françaises avancés par le GNIS et repris par nos parlementaires injustement apitoyés. Et le régime du COV récemment renforcé bénéficie aux géants multinationaux de ce qu’il est légitime d’appeler « l'industrie semencière ».

Quant à la nécessité pressante de permettre aux entreprises de sélection de financer leurs activités de « recherche » en ponctionnant les agriculteurs, notons que celles-ci sont loin d’être à plaindre sur le plan économique, à la différence de ceux-là :

Le GNIS a publié une enquête rétrospective sur la période 2005-2011 aux termes de laquelle il apparaît qu’en 5 ans l’ensemble du secteur semences a fait une progression de 23%. Or les plus fortes progressions sont observées dans les secteurs oléagineux (+58 % - chiffre d’affaires qui passe de 162 M€ à 256 M€), céréales à paille (+26 % - CA qui passe de 270 à 341 M€) et pommes de terre (+25 % - CA qui passe de 129 à 161 M€), secteurs les plus directement concernés par le « problème » des semences de ferme !

De plus, le prix des semences certifiées est exorbitant par rapport à celui de la semence fermière et il n’a pas cessé d’augmenter.

Ainsi, les statistiques publiées par l’INSEE font apparaître une hausse de 414% du prix des semences et plants entre janvier 1975 et janvier 2013 .

Comparé au coût des semences de ferme de maïs, par exemple, les semences commercialisées par les semenciers sont pratiquement cent fois plus chères, selon un ancien Directeur de Recherche à l’INRA et un professeur à l’Université Harvard.

=> Ce qu’il faut ici comprendre c’est que, comme dans la vente d’un CD, d’un logiciel informatique ou de tout produit manufacturé, le paysan n’a aucun lieu de « rémunérer le sélectionneur pour ses activités de recherche », puisque celui-ci a déjà perçu cette rémunération lorsqu’il lui a vendu ses semences pour la première fois.

Ce qu’il fait sur son exploitation de ce travail de sélection qu’il a acquis, présent ou non sur la descendance de la première graine, ne devrait regarder que lui.

Mais il faut se rendre à l’évidence : ce n’est en fait pas la rémunération d’un travail effectif de recherche que poursuivent les sélectionneurs, mais la recherche d'une rémunération sans travail, c'est-à-dire une situation de rente.

Le législateur ne devrait pas se rendre complice de ces aspirations à la féodalité.

Les semenciers, comme tous les autres acteurs de l’économie, n’ont aucun droit à rendre leurs consommateurs captifs, et leur prospérité ne devrait dépendre que de la mise sur le marché de produits innovants et séduisants pour leur clientèle.

Que les semenciers souhaitent obtenir des semences de céréales ou d’oléagineux le même profit qu’avec les semences de maïs, pour lequel les hybrides F1 leur assure un marché captif, est une chose. Que cette prétention soit légitime en est une autre. Et qu’elle ait été reconnue par certains traités internationaux3 ne la rend pas immuable.

Rappelons aussi que d’autres traités internationaux, signés par la France et l’Union Européenne, ont reconnu le droit inaliénable des paysans à semer le grain récolté. Il serait temps de donner application à ces traités là.

Quant aux agriculteurs, il est urgent qu’ils reviennent à ce qu’ils n’auraient jamais dû abandonner : les variétés paysannes du domaine public, librement reproductibles.

Rien ne les empêche de poursuivre le très prolifique travail de sélection qu’ils ont interrompus il y a 50 ans en se soumettant au dictat des technocrates de l’agronomie.

C’est le message que véhicule, partout, l’association Kokopelli, qui milite pour la liberté et l’autonomie des paysans, et dont la collection est intégralement fertile et libre de droits.

Kokopelli, le 26 Mars 2013

ceci signe une quasi certaine mort des semences et de la biodiversité

pour ceux qui serrait intéresser par le problèmes je vous invite grandement a vous rendre sur le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

et de en pas hésiter a leur commander des graines au nom de la liberter et de la préservation, surtout en ce temps de semi qui approche a grand pas.

très intéressant, comme d'habitude les politiques sont aveugle ou plutôt coupable de partialité ...
il est très regrettable et dommageable que tout un secteur d'activité, ansi que l'ensemble des consommateurs (et oui, il ne faut pas les oublier, le consommateur finale qui n'a sans doute aucune raison de vouloir consommer des OGM et de devoir payer le contre coût des semences ainsi vendu à des tarifs hors de proportion par rapport à leur coût réel)

bref, les multinational ont encore de beaux jours devant elles
les politiques sont souvent complices d'escroqueries industrielles, que se soit par incompétences ou profit personnel, à l'arrivée, leurs responsabilité est belle et bien engagé !!!
pauvre monde où les lobby font la pluie et le beau temps

oué et encore tu n'as pas vue les attaque en justice que l'association a subit des gros semencier...
je te conseil de lire cette [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
mais fouille sur le site il y as des analyse et article de fond très perspicace.

mais pourquoi sa ne m etonne meme pas

Avec leur c.......e , on va finir par manger des légumes en gélules et avoir du gazon et des fleures en plastique

Je savais déjà tout ça! Et c'est effectivement révoltant.

Nous dans la restauration c'est presque pareil, on commence à nous parler d'interdire les oeufs coquilles dans les cuisines, nous n'avons déjà plus le droit de faire nos fond de veau nous même sous peine d'amende, soit disant pour raison d'hygiène.


Un petit livre trés intéressant pour savoir ce que vous mangez et ce qui courera à notre perte:
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Suzette38 a écrit:
Un petit livre trés intéressant pour savoir ce que vous mangez et ce qui courera à notre perte:
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effectivement trés bon livre.

mais la restauration c'est bien pareil, avec des magasin comme métro,etc ou 90% des restaurateur vont ce servir, les chef micro onde
assiette formater au gout unique d'un resto a l'autre, pour le paye de la gastro c'est quand même affligeant et qui compte les meilleur chef et école de cuisine en plus...
c'est quand même con d’être formater a ce point...
en même temps tu me diras si y'as pu que des semence unique....y aura que des gouts unique.
heureusement que des petit resto garde le cap, en tout cas niveau agriculture la riposte ce prépare

d’ailleurs si ca intéresse des gens sérieux ayant la main vert déchanger des semences.
j'ai un petit stock de production perso...
surtout en légume fruits.
contact et liste en mp et aucune vente.

c'est a notre échelle de petit producteur qu'il faut jouer la carte de la préservation de notre biodiversiter autant malmener.

J'ai un restau qui tiens la route et je t'avoue que c'est de plus en plus difficile de trouver de bon fournisseur.
En 7 ans d'activité, les produits brut disparaisse progressivement et la liste des salades toute prêtent et plats préparé les remplaces! Arfff

J'ai mis en vente au mois de septembre par dégout!
L'état favorise les chaines de restauration par des taux de charges peu élevées négocier à l'année.
Ces chaines on de quoi négocié avec l'état car il menace de licencier à la moindre contrariété et ça marche!
Nous on croule sous les charges, nous avons dut licencier notre salarié car les charges salarial on double en deux ans (sous Sarkozy). Naturellement la presse n'en parle pas!
Enfin bref!!!!!


C'est intéressant tes échanges! Mais moi, je n'ai pas tellement la main verte
Et a part des graines de potiron et de fleurs je n'ai pas grand choses à proposer de ma récolte perso.

j ai la main verte uniquement avec les plantes qui ne demande aucun entretient et beaucoup de lumiere ...

Le reste je ne suis décidément pas un bon jardinier :/

Je comprend le ras le bol général des gens. Il n y a pas un seul loisir epargner par l etat ou les lobby de nos jours :(
En temps de crise s est encore plus difficile a accepter!

en tout cas niveau agriculture la riposte ce prépare

Je suis que moyennement convaincu de cela...
Certes les AMAP se multiplie (mais elles représentent encore des parts de marché anecdotiques), les cultures Bio gagne du terrain, les circuits courts sont à la mode...mais face à cela se développe une agriculture "financière", il y a un reportage passé hier soir à la TV à ce sujet, je savais que cela existé mais ne connaissais pas l'ampleur de la catastrophe... Désormais des investisseurs achètent à l'étranger des baux pour cultiver des millions (oui oui des millions) d'hectare de terre pendant des dizaines d'année voir des siècles. Pour le moment c'est une calamité qui touche les pays les plus pauvres (l'exemple de Madascar dont le gouvernement avait pour projet de donner sans contrepartie autre que les emploi créé, 50% des terres cultivables du pays, au coréen de Daewoo...), mais il y fort à parier que des pays occidentaux seront les prochaines cibles... L'Australie est d'ailleurs une cible actuellement, ce n'est pourtant ni un pays pauvre, ni un pays touché par la crise...
La France avec ces "petits" producteurs sera j'en suis persuadé touché également, certes cela sera plus long de racheter les exploitations une par une aux agriculteurs, plutôt que 500 000 hectares d'un coup en Éthiopie...

Je ne ni pas qu'il y aura toujours des irréductibles qui produiront du bon, du bio, du locale, le tout de façon très diversifier, mais quelle part de la production cela représentera t il?
Et j'ai une totale confiance en l'Etat pour choisir le camp du pot de fer et non celui du pot de terre.

La mobilisation des agriculteurs est une bonne chose...mais elle n'aboutira pas à de bons résultats sans l'implication des consommateurs.
Et dans un contexte de crise, bon nombre de foyer sont financièrement contraint de cautionner cette malbouffe et cette standardisation... Et encore je pense que la très large majorité n'a même pas conscience de cet état de fait.
C'est bien le consommateur qu'il faut mobiliser et surtout informer sur ce qui se passe! Mais le souci comme tu le soulignes dans ton post, c'est bien la pression des lobby en présence tout à fait déterminer à ne pas laisser tuer leur poule aux oeufs d'or...

je suis bien ok avec toi quand je parle de l'agriculture je parle des petit producteur très local.
pas forcement marchant.
ici en ardeche énormément de gens s'échange des graines et cultives même 100m²
c'est toujours 100m² de production courte sans forcement des déchet.
et non je vous voie d'ici en ardéche y'as pas que des bouffeur de fleurs
ensuite il ne faux pas oublier qui nourrie la france et avec les temps qui court je donne pas 25ans pour un gros retour en arriéré.
les limites sont dépasser depuis trop longtemps a tous points de vue.
ce n'est qu'une question d'années pour que le système tombe.
ce ne sont ni les chinois ni les indous qui nous aideront ils nous bouffe aujourd'hui et bloque tous les marcher....
mais nous ils y'as même pas 100ans on as essayer de les aider?
le juste retour des choses?!?
je suis surement fataliste dans mes propos mais a la vitesse ou ont roule le crache va faire mal, et les quelques payes qui tombe en ce moment nous prouve par a+b que rien ni personne ne contrôle quoi que ce soit, tout cela me fait croire a un crache frontal avec tous ce que ça suppose ensuite .
toute nos richesse perde de la valeur comme glace au soleil.
ce n'est que mon point de vue et ca n'engage que moi.
mais nos enfants ne vivront dans le même monde j'ai bien peur.
tout avance trop vite, personne ne contrôle rien au plus haut points.

Suzette38 a écrit:J'ai un restau qui tiens la route et je t'avoue que c'est de plus en plus difficile de trouver de bon fournisseur.
En 7 ans d'activité, les produits brut disparaisse progressivement et la liste des salades toute prêtent et plats préparé les remplaces! Arfff

J'ai mis en vente au mois de septembre par dégout!
L'état favorise les chaines de restauration par des taux de charges peu élevées négocier à l'année.
Ces chaines on de quoi négocié avec l'état car il menace de licencier à la moindre contrariété et ça marche!
Nous on croule sous les charges, nous avons dut licencier notre salarié car les charges salarial on double en deux ans (sous Sarkozy). Naturellement la presse n'en parle pas!
Enfin bref!!!!!


C'est intéressant tes échanges! Mais moi, je n'ai pas tellement la main verte
Et a part des graines de potiron et de fleurs je n'ai pas grand choses à proposer de ma récolte perso.

tu pourrait m'éclaissir et me donner ton point de vue justement toi et bien placer pour en parler de ce retournement des restaurateur vers des discount alimentaire?
et pas sur des producteur locaux?
car je ne pige pas vraiment!!!
faciliter?
c'est plus rentable?
car c'est liée tout ca si les restaurateur ce fournisse sur le marcher local ca fait bosser du terroir et ravis au plus au point les clients et ne reste au cuisto que sublimer sont produits.
c'est tellement logique que je comprend pas.

Mandarin je vois qu'on est sur la même longueur d'onde. Je partage malheureusement ce point de vue assez peu optimiste et pressens la fin du modèle économique qui nous est imposé...et je pense aussi que son agonie sera violente.

Les restaurateurs sont des imbéciles! (Sauf quelques irréductibles)
Ils se tirent une balle dans le pieds!
En achetants ces merde (passez moi l'expression) il change les normes en terme de goût! Et le consommateur n'a plus les même repère qu'avant.

Par exemple, as tu déjà gouté un vrai pain de mie maison? La dernière fois que j'en ai fait pour faire des croque monsieur à la maison, mon mari ma dit: "ces super bon mais ça n'a pas le goût du vrai pain de mie" (sous entendu celui industriel!!!!!!!) arfffff, le con

Autre exemple: Pour les oeufs à la neige, presque aucun restaurateur ne fait la crème anglaise et ce cherche des excuses de l'acheter toute faite: DLC plus longue donc pas de perte tu peut la garder 3semaines au réfrigérateur contre 3 jours pour de la vrai, régularité du goût (même ci c'est dégueux), pas de coût de personnel (sauf celui qui doit couper le coin de la brique. Lol) les industriels leurs bourre le mou avec ces conneries et ça marche!
Quand j'ai des nouveau clients et qu'il prenne le menu du jours, tous sont surpris de trouver une vinaigrette maison, une vrai sauce avec des plats "comme leur faisait leur grd mère" de vrai dessert!!! À 12€ boisson comprise.
Mais cher collègue eux arrives à 11heures le matin dans leur cuisine, moi j'y suis depuis 8h30.
Et oui, nous sommes dans une société de loisirs ou le travail n'a plus de valeur donc pourquoi ce faire chier.

Le truc c'est que les consommateurs sont nazes aussi. Les gens achètes un prix et finalement ne recherche pas vraiment la qualité et/ou les plats équilibrés.
Nous sommes des marginaux, nous les défenseurs du bien mangé!

Combien de fois des gens sont entrée dans mon restaurant, on regardé le menu du jours inscrit sur l'ardoise et nous on demandé: "ha, vous ne faite pas des steack frites"
L'augmentation de l'obésité en France est inévitable.
Dans les super marché c'est pareil, pourquoi acheter une salade qu'on doit éplucher, laver, essorée, puis faire la vinaigrette alors qu'il est si simple d'acheter le sachet tout prés et la vinaigrette toute prète pour pouvoir regarder la start académie tranquille.

Notre clientèle de la semaine est composé exclusivement de gens faisant attention à ce qu'ils mangent!

Avant les gens essayaient de s'acheter de quoi bien se nourrir, d'avoir des vêtements de bonne qualité......et s'il restais des sous, ils s'achetaient une télé, un ordi, un téléphone.
Les besoins se sont inversés, on s'achètes d'abords le dernière iphone, l'écran plat et après on se plein de bouffer de la merde (mais c'est quand même eux qui choisissent ce qu'il mettent dans leurs chariots, on ne les obliges pas) parce qu'on à pas de sous ou que l'alimentaire à augmenté.

C'est bien la mentalité Française! On veut tout mais surtout que ça nous coûte pas un rond et que ça nous change pas ne nos habitudes de faignant et de ne faire aucun effort pour l'obtenir.


J'espère que vous avez réussit à tous lire sans avoir besoin d'efféralgan!

nagrom: ne reste pu cas ce préparer.

suzette:
oué du pain de mie sans 25gr de sucre a la tranche quoi
pour la crème anglaise tu comprendra qu'il faut faire attention a pas la cramer....
dur quand on commence a 11h après l’apéro...
par contre pour le consommateur je suis bien d'accord avec moi il est lui aussi formater!
mais tu me rassure quand tu me dit que c'est un choix conscient du restaurateur de faire de la merde pour faire de l’argent.
mais c'est vrai il faut payer l'audi q8 pour mener les mioches a l'école...
on aient patron âpres tout faut sentir l'argent sinon a quoi bon


ps: la prochaines fois que je monte chez la belle sœur a bourgoin on passera manger au resto

Mandarin26 a écrit:
par contre pour le consommateur je suis bien d'accord avec moi il est lui aussi formater!

C'est bien tu est d'accords avec toi même!




On est marginaux les mecs! Nous ne sommes plus en phase avec notre société.
L'homme tuera l'homme par sa connerie et son appât du gain.


Ce sera avec plaisir que nous t'accueillerons dans notre humble restau.

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Et la, notre blog:
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Suzette38 a écrit:

Mandarin26 a écrit:
par contre pour le consommateur je suis bien d'accord avec moi il est lui aussi formater!

C'est bien tu est d'accords avec toi même!




On est marginaux les mecs! Nous ne sommes plus en phase avec notre société.
L'homme tuera l'homme par sa connerie et son appât du gain.


Ce sera avec plaisir que nous t'accueillerons dans notre humble restau.

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oulala
c'est dejas un bon début si je suis ok avec moi même

merci en tous les cas pour cette échange très instructif
et oué promis je passe a ton resto des que je suis dans le coin, le site est trés bien foutu et ma mis l'eau a la bouche.
le gratin de raviole aux écrevisses on le fessait dans des ramequins nous par contre ,
mais dans l’assiste c'est quand mm plus jolie
dommage que tu soit si loin j’aurai eu des petits producteurs a te présenter.
dont 1 qui fait du fin gras du mezin